Situé dans le Val d’Oise, en plein cœur du Parc Régional du Vexin, à 60km de Paris, 20 km de Pontoise, de Mantes-la-Jolie et de Gisors, le château du Bâtiment date du XVIème siècle.
Celui-ci est l’ancienne demeure de la famille de Poissy-Cléry.
Vers 1740, la dernière héritière de la famille de Poissy-Cléry, Marguerite-Suzanne de Pinthereau de Boislile, épouse le prince Georges Rákóczi, fils du héros national hongrois François II Rákóczi, prince de Hongrie et de Transylvanie. Le château du Bâtiment se transforme alors en maison bourgeoise jusqu’en 1897, puis en corps de ferme.
Cette bâtisse est dans la famille depuis 1897.
En 1978 on lui donna pour nom "Ferme du Marronnier", on doit cela à l’arbre qui continue de grandir et fleurir chaque année dans sa cour.
Nos familles sont issues du milieu agricole. Aussi loin que l’on peut remonter dans le temps, mes aïeuls et ceux de mon épouse étaient des paysans et des cultivateurs.
L’exploitation agricole qu’est la ferme du Bâtiment avait une production laitière, récoltait le blé, l’orge, les betteraves et assurait les débuts du colza.
Pour ma part, mes arrières-arrières grands-parents étaient déjà producteur de fraises dans la région de Marcoussis / Limours dans l’Essonne (91). Voici une photo datant de 1910 qui les représente avec leur panier de fraises.
Mes Beaux-parents se sont expatriés durant une vingtaine d’année dans la région de Limours où ils ont également cultivé la fraise. C’est là que nous nous sommes rencontré mon épouse et moi.
Les parents de ma femme sont ensuite revenus sur l’exploitation familiale de la ferme du Bâtiment. C’est en 1978 que nous les avons rejoint, j’ai donc quitté ma région natale et me suis adapté au Vexin. A l’époque l’exploitation agricole familiale comptait 36 hectares. Notre activité était conjointe avec celle de mes beaux-parents Monsieur et Madame Durand Claude.
Notre production agricole à cette époque était basée sur la polyculture (blé, orge, avoine, pois, betterave…), le maraichage (persil, choux, courgettes, petit-pois, cardons, maïs doux, haricots verts…) ainsi que la culture des fraises, fraises des bois et framboises. Nous élevions également des bœufs, quelques lapins et cochons, puis plus tard des moutons.
Peu à peu, nous avons abandonné l’élevage pour nous concentrer sur la polyculture et le maraichage.
Notre production maraichère était totalement vendue sur le marché de Rungis.
C’est en 1996 que nous avons commencé à vendre timidement sur le bord de la nationale 14. Nous avons arrêté de vendre nos produits à Rungis en 1998, par la même occasion, nous avons arrêté le maraichage bien trop contraignant.
Aujourd’hui, notre exploitation s’étend sur 118 hectares, comprenant des terres dont nous sommes propriétaires et d’autres dont nous sommes locataires.
Seuls 2 hectares sont consacrés à la culture des fraises.
Organisation de l’activité
Toute la polyculture : le blé, l’orge de printemps, le colza, les pois protéagineux, les betteraves sucrières et le maïs sont des cultures annuelles.
Celles-ci, une fois moissonnées sont acheminées vers les coopératives agricoles. Les betteraves sucrières sont vendues au groupe “Saint Louis Sucre”.
Pour la culture de fraises, ma démarche est d’offrir un produit du terroir de qualité, tout en développant une relation privilégiée entre producteur et consommateurs.