La fraise appartient à la famille des rosacées comme le rosier, l’aubépine et la majorité des arbres fruitiers d’Europe (cerisier, pommier, prunier, poirier, pécher…).

Son nom botanique “fragoria vesca” résume à lui tout seul ce fruit gourmand puisque fragans signifie odorant et “vesca” comestible.
Robe pourpre et brillante, collerette végétale pour le look, parfum délicat, chair tendre, tantôt sucrée, tantôt acidulée, c’est un fruit qui représente LA gourmandise.

Le fraisier donne un fruit dont on mange le réceptacle de la fleur devenue charnue après la fécondation des ovules ; les nombreux carpelles libres sont devenus des akènes représentés par les petits grains visibles à la surface. La fraise est donc un fruit complexe (polyakène sur un réceptacle charnu).

Pour les botanistes, la fraise n’est pas véritablement un fruit.
En effet, seuls les akènes, disséminés à la surface de la fraise, devraient porter ce nom. Ce sont eux qui dérivent des ovaires de la fleur.
La partie charnue si savoureuse, ne correspond en fait qu’au réceptacle hypertrophié de la fleur, transformé après fécondation.

Ce sont les akènes, ces minuscules fruits secs qui sont responsable de l’urticaire chez certaines personnes. Chacun contient une graine et pourrait donc donner vie à une nouvelle plante.
A l’extrémité de chaque akène, on distingue le style qui se termine par le stigmate sur lequel se posent les grains de pollen.

Le fraisier est une plante formant des touffes plus ou moins drues suivant la variété. Son cœur est un rhizome noueux dont les multiples prolongements s’appellent stolons, filets ou coulants.
Ces stolons produisent des rosettes de feuilles qui s’enracinent d’elles mêmes pour produire un nouveau pied.